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Le Refuge enregistre une légère hausse des demandes d’hébergement depuis le début de l’année

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A la suite de la quatrième semaine nationale du Refuge, qui s’est déroulée du 16 au 22 mai avec diverses animations « pour collecter des fonds nécessaires à son expansion territoriale », l’association a rendu public, le 24 mai, son rapport d’activité 2015. Celui-ci met notamment en évidence les caractéristiques des jeunes hébergés par l’organisation – des garçons, pour plus des deux tiers –, en situation d’isolement et/ou de rupture familiale en raison de leur orientation sexuelle.

En 2015, elle a ainsi assuré 22 744 nuitées pour 194 jeunes (sur 468 en demande), tandis que 1 900 ont contacté la ligne d’urgence – joignable par appel ou par SMS(1) –, soit 1 149 appels et plus de 50 000 textos échangés. L’hébergement temporaire est assuré en appartements-relais ou, ponctuellement, dans des structures hôtelières (1 276 nuitées en 2015). En outre, les demandes d’hébergement sont en hausse de janvier à avril 2016 par rapport à la même période l’an dernier, selon l’association, avec 390 demandes d’hébergement sur les quatre premiers mois de l’année (contre 344 début 2015).

Agés de 17 à 28 ans (les deux tiers ont entre 19 et 22 ans), la grande majorité des jeunes qui entrent au Refuge sont sans ressources (74 % en 2015, contre 83 % en 2014), l’essentiel des revenus des autres étant constitué d’allocations diverses (14 %) – à l’exception du revenu de solidarité active (RSA), très marginal (1 %) – ou d’un salaire (9 %).

Avant leur arrivée, ils sont, pour la plupart, dépourvus de logement – à la rue (51 jeunes) ou hébergés chez un tiers (59) – ou vivent dans le milieu familial (57). Leur situation est plus variée en en sortant, mais « les difficultés à trouver un emploi, de même que le profil social des jeunes, rendent parfois difficile l’accès à la location », constate l’association. Et si « la très grande majorité échappent à la rue à leur sortie du Refuge, malheureusement, certains ne parviennent pas à complètement s’intégrer au dispositif et le quittent spontanément ou doivent le quitter ».

A son arrivée dans la structure – l’association dispose aujourd’hui de sept délégations régionales et de huit antennes locales –, le jeune demandeur est reçu par un travailleur social avec lequel il va établir un projet de vie individualisé, définissant « les modalités de son accompagnement, des conditions d’accueil, des engagements de chaque partie ». L’accompagnement social inclut les démarches d’accès aux aides légales ou aux initiatives locales, avant de mettre en place un accompagnement à la recherche d’emploi ou d’une formation. Le travail proposé porte aussi sur l’apprentissage d’une « bonne gestion de la vie quotidienne : tenue des appartements-relais, gestion efficace d’un budget maîtrisé, mais aussi gestion des tensions et des conflits générés par la cohabitation ». Plus de 264 jeunes ont été accompagnés par 14 travailleurs sociaux de la structure, précise le Refuge, pour moitié salariés et bénévoles (sur un total de 15 salariés et 300 bénévoles).

Notes

(1) Contact : 06 31 59 69 50, 24 heures sur 24, sept jours sur sept.

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