a rendu public son 20e rapport annuel sur l’homophobie, le 17 mai, à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Après le pic de signalements enregistrés entre 2012 et 2014, il met en évidence une baisse de 40 % du nombre de témoignages reçus en un an (1 318), mais à un niveau qui confirme « un ancrage de la lesbophobie, de la gayphobie, de la biphobie et de la transphobie durablement installées ». Avec 306 témoignages, Internet est toujours le principal lieu d’expression « de LGBTphobies décomplexées », indique le rapport. Autre inquiétude : « Les agressions physiques ne diminuent que de 6 % (162 en 2014 contre 152 en 2015) et sont présentes dans 14 % des cas recensés contre 8 % en 2014. » Par ailleurs, « il est frappant de constater que plus de 60 % des témoignages reçus concernent l’homophobie et la transphobie du quotidien ». Enfin, si « le vote des lois instaurant le PACS, l’aggravation des peines encourues, le délit d’injure homophobe et, bien évidemment, l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe constituent de réelles satisfactions », reconnaît SOS Homophobie, « ces avancées, acquises dans la douleur, sont incomplètes et font persister certaines inégalités, laissant le champ libre à des discriminations insupportables ».
Côté terrain
En bref – SOS Homophobie
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