a été créée dans le cadre du mouvement Nuit debout qui se réunit depuis plus de un mois place de la République, à Paris. A l’initiative d’étudiants de l’Institut régional du travail social de Montrouge (Hauts-de-Seine), un appel a été lancé auprès des travailleurs sociaux. Une trentaine d’étudiants, salarié(e)s, formateurs et formatrices et professionnels au chômage, syndiqués ou non, se réunissent désormais au sein de cette commission, une à deux fois par semaine. Parmi les thèmes abordés : l’opposition à la loi « travail », « liée aux conditions d’exercice des travailleurs sociaux et à la situation des publics accompagnés », précise l’un de ses membres, éducateur spécialisé, mais aussi le « déconventionnement des équipes de prévention spécialisée », l’avenir de la convention collective du 15 mars 1966, la gratification des stagiaires, la prise en charge des mineurs isolés étrangers, la disparition des contrats jeunes majeurs et, plus globalement, l’austérité budgétaire qui touche le travail social.
Côté terrain
En bref – Une « commission action travail social »
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