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Revalorisation salariale dans la BAD : employeurs et syndicats interpellent Pascale Boistard

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Lors de la dernière commission mixte paritaire dans la branche de l’aide, de l’accompagnement, des soins et des services à domicile (BAD), le 22 mars, les fédérations d’employeurs (UNA, Adessadomicile, Fnaafp/CSF et ADMR) et troisorganisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC) ont décidé d’adresser un courrier commun à Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des personnes âgées et de l’autonomie. « L’idée de ce courrier est de relancer la secrétaire d’Etat pour qu’elle appuie l’agrément de notre avenant salarial », explique Claude Dumur, vice-président de la Fédération santé et action sociale CFE-CGC, à l’origine de cette démarche. L’avenant signé le 27 janvier dernier prévoit une revalorisation salariale de 1 % au 1er juillet 2016, portant la valeur du point dans la BAD à 5,408 €. « Il a été signé juste avant la conférence salariale[1], ce qui ne nous rendait pas très optimiste sur l’agrément de notre accord… », témoigne Loïc Le Noc, secrétaire fédéral de la CFDT Santé-sociaux. En effet, si la direction générale de la cohésion sociale a fixé à 1 % le taux d’évolution de la masse salariale pour 2016, compte tenu du GVT (glissement prévisionnel technicité) prévisionnel et des effets reports des augmentations décidées dans le courant de l’année précédente, la marge de progression sera au final quasi nulle (+ 0,24 %).

Entre-temps, l’annonce du dégel du point d’indice dans la fonction publique, une première depuis six ans(2), a incité les fédérations employeurs et les trois organisations syndicales signataires de l’avenant salarial à envoyer ce courrier à Pascale Boistard. « Nous estimons qu’à la lumière de ce qui a été fait dans la fonction publique, il est également “juste et nécessaire” pour reprendre l’expression de la ministre de la Fonction publique, de soutenir la cause des salariés de la BAD qui sont vraiment dans l’urgence sociale », argumente Claude Dumur. Et de rappeler que la moitié des rémunérations de la branche ne dépassent le SMIC + 10 % et que 76 % salariés travaillent à temps partiel. « Quand l’Etat investit un euro de salaire dans la BAD, c’est un euro immédiatement relancé dans l’économie », souligne de son côté Loïc Le Noc.

Notes

(1) Voir ASH n° 2947 du 12-02-16, p. 6.

(2) Voir ASH n° 2953 du 25-03-16, p. 6.

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