le 2 avril, deux associations dénoncent les retards de la France dans la prise en charge de ce trouble envahissant du développement. Autisme France évoque ainsi un « état d’urgence » et la situation « tragique » dans laquelle se trouvent de nombreuses familles « peu soutenues » : « diagnostics rarement posés », enfants « arrachés » à leurs parents, « scolarisation dérisoire », personnels non formés, exil en Belgique…, la liste de leurs griefs est longue. Après « 40 ans de retard et d’obscurantisme », les personnes autistes et leurs familles « veulent du changement », insiste l’association en listant cinq « urgences », au premier rang desquelles « permettre un diagnostic rapide », former tous les personnels concernés et « soutenir massivement » les familles. L’association de parents SOS Autisme juge elle aussi que la France a « plusieurs décennies » de retard dans la prise en charge de cette maladie. Pour sensibiliser le grand public, elle a lancé, le 21 mars, une campagne d’information, diffusée sur plusieurs chaînes de télévision, intitulée « Je suis autiste, et alors ? ».
Côté terrain
En bref – A l’approche de la journée mondiale de l’autisme,
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