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Les associations ne désarment pas face aux coupes budgétaires

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Pour les fédérations du secteur social et médico-social de l’Essonne, il n’est pas question de baisser les bras. Déplorant le silence du président du conseil départemental, François Durovray (LR), elles demandent à le rencontrer « pour envisager une réelle sortie de crise » concernant le règlement de sa dette d’aide sociale, sur la base d’un projet de charte élaboré par l’interfédérale en alternative au protocole avancé par le département en février(1). En attendant, « certaines associations vont aller au contentieux » et une manifestation aura lieu le 7 avril, a annoncé l’interfédérale le 23 mars.

Dans un courrier adressé la veille à François Durovray, les représentants des 12 unions et fédérations du secteur public et du secteur privé non lucratif s’avouent en effet « surpris et pour tout dire particulièrement dépités de n’avoir reçu aucune réponse » de sa part, alors que leurs organisations comptent « parmi les plus représentatives du secteur médico-social » : AD-PA, AD-PEP 91, Adessadomicile, Chemea, Fédération hospitalière de France, FNARS, GEPSo, Mutualité française, UNA, UNALG, Urapei et Uriopss. Une prise de rendez-vous leur a été proposée avec la directrice générale adjointe aux solidarités du département. Insuffisant, alors que « les discussions ne sont pas seulement de nature technique mais abordent des enjeux politiques », martèle Guillaume Quercy, directeur de l’Uriopss Ile-de-France. Certaines associations ont confirmé avoir subi des pressions de la part du département pour approuver son projet de protocole.

Les décisions budgétaires imposées ces derniers mois(2) par les conseils départementaux en quête d’économies n’en finissent plus de susciter des protestations de la part du secteur : le 22 mars, c’est la Fnadepa (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et de services pour personnes âgées) qui a dénoncé « les coupes franches décidées par de nombreux conseils départementaux dans les dotations pour l’hébergement des personnes âgées, mettant ainsi en péril la qualité d’accompagnement des résidents ».

Saisie par de nombreux directeurs d’établissements, la Fnadepa « constate avec inquiétude un ralentissement important de l’évolution des tarifs “hébergement” fixés au titre de l’action sociale par les conseils départementaux » et appelle les pouvoirs publics à chercher des « solutions concertées immédiates et de long terme pour garantir des taux d’évolution des tarifs “hébergement” permettant d’assurer une vie digne et de qualité aux personnes âgées ».

Notes

(1) Voir ASH n° 2949 du 26-02-16, p. 13.

(2) Voir ASH n° 2951 du 11-03-16, p. 14.

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