Dans une motion présentée lors de son congrès annuel du 4 au 6 mars, l’Union syndicale de la psychiatrie (USP) a appelé à « déroger » aux groupements hospitaliers de territoire (GHT), instaurés par la loi « santé » du 26 janvier 2016 (voir ASH n° 2951 du 11-03-16, page 47). L’USP s’oppose à ces « nouvelles superstructures se superposant aux actuels services, pôles, hôpital… », jugeant qu’il s’agit « d’un niveau supplémentaire de gestion avec un risque de dilution des responsabilités ». L’organisation syndicale estime que « la notion de territoire, très floue et très variable, risque de produire un éloignement géographique entre la prise de décision et les lieux de soins concernés, interrogeant les principes d’accessibilité, continuité, proximité, affichés par cette nouvelle loi de santé » et pointe le risque de « gigantisme ». Soulignant son attachement au modèle de l’établissement public de secteur, l’USP appelle donc l’ensemble des établissements en psychiatrie à « demander une dérogation [à l’appartenance aux GHT] pour garder leur indépendance ». Le Collectif des 39 dénonce également « la liquidation de la psychiatrie de secteur ».
Côté terrain
En bref – Groupements hospitaliers de territoire.
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