(Association nationale des cadres communaux de l’action sociale) estime que la refonte des diplômes du travail social est « en cohérence avec les modalité d’intervention des CCAS/CIAS, qui ont la charge d’une mission générale de prévention et de développement social ». De plus, les CCAS ont « largement démontré leur capacité et volonté d’intervention autour d’outils et d’instances de coordination des acteurs ». Elle juge ainsi que ces structures et leurs travailleurs sociaux pourraient être désignés comme « référents de parcours ». L’évolution des grades vers une reconnaissance en catégorie A « ne peut que favoriser la reconnaissance d’un travail de plus en plus difficile et polyvalent », ajoute-t-elle, précisant que cette perspective « devra aussi être étudiée sous l’angle financier » et du « coût que cela engendre, notamment dans un contexte budgétaire contraint ». « La place de l’Anccas, celle de l’Unccas, au même titre que l’ADF, est donc indispensable dans la déclinaison des différentes actions » découlant de la réforme, conclut l’association.
Côté terrain
L’Anccas
Article réservé aux abonnés