de Paris en 2015, selon le SAMU social. Plus de la moitié d’entre elles (54,2 %) appelaient le numéro d’urgence pour la première fois, ce qui traduit « une recrudescence de femmes se retrouvant à la rue », s’inquiète l’organisation, qui publie ces chiffres à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, en marge des témoignages de six femmes accueillies dans ses services. 26,7 % des demandes émanant de femmes au 115 ont abouti à un hébergement l’année dernière, constate le SAMU social qui déplore « un manque de places spécifiques ». Dans la nuit du 1er mars, « le 115 de Paris a hébergé 425 femmes, dont 183 dans une structure ouverte dans le cadre du dispositif hivernal » mais 65 autres sont restées à la rue.
Côté terrain
5 346 femmes ont demandé un hébergement au 115
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