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Violences sexuelles : déconstruire les fausses représentations

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Un sondage sur « Les Français et les représentations sur le viol et les violences sexuelles », réalisé pour l’association Mémoire traumatique et victImologie avec le soutien de la délégation aux droits des femmes du Conseil économique, social et environnemental et de la Miprof(1) a été rendu public le 2 mars. Il révèle que si « les mentalités évoluent petit à petit », de nombreuses personnes ont encore « tendance à considérer que, dans certaines circonstances, il existe des raisons de déresponsabiliser ou d’excuser les violeurs et a contrario de blâmer ou d’incriminer les victimes ». Ces constats ont conduit l’association à renouveler des recommandations déjà formulées lors de la publication, il y a un an, d’une enquête particulièrement alarmante sur la situation des victimes de violences sexuelles(2). Déplorant que « les mythes et les fausses représentations » assimilés au viol « semblent malheureusement avoir de beaux jours devant [eux], surtout auprès des jeunes et des plus âgés », l’association juge ainsi « nécessaire de lancer des campagnes spécifiques à destination de ces classes d’âge et des femmes et surtout de continuer à informer sans relâche la population française et d’améliorer sa connaissance de la loi, de ses droits et des chiffres des violences sexuelles afin de déconstruire les fausses représentations qui portent préjudice aux victimes de violences sexuelles ». Mémoire traumatique et victimologie propose notamment de mettre en place un plan et un observatoire spécifiques à l’échelle nationale et de former les professionnels susceptibles d’être en contact avec des victimes. Il faut également prendre en compte « la gravité des conséquences [des violences sexuelles] sur la santé » de ces dernières. L’association préconise enfin de « créer une charte », afin que les médias « ne participent plus à la diffusion de représentations sexistes, de stéréotypes et d’idées fausses concernant les violences sexuelles ».

Notes

(1) Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains.

(2) Voir ASH n° 2900 du 6-03-15, p. 20.

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