Lors de la réunion de la commission professionnelle consultative (CPC) du travail social et de l’intervention sociale du 23 février, la CGT et FO ont déclaré que les deux syndicats refuseront de participer « à la co-élaboration de [la] casse des diplômes d’Etat ». Ils refusent la mission confiée à la CPC pour la réarchitecture des diplômes, dont la définition de corpus communs de compétences, qui leur fait craindre « une polyvalence des professionnels », et demandent l’abandon du décret instaurant un diplôme générique de niveau V. « On part à marche forcée dans un contexte contraint d’austérité. Personne ne croit à la reconnaissance des actuels niveaux III au grade licence en 2018 ! », indique Jean-Philippe Boye, coordonnateur de la commission nationale des personnels socio-éducatifs à fédération des services publics et de santé FO. Sans partager cette position, la CFDT-interco n’en estime pas moins que les travaux ont, le 23 février, « patiné au démarrage ». « Les participants s’attendaient à avoir plus d’éléments pour avancer », explique Michel Leclerc, chargé de mission pour le travail social à la CFDT-Interco, déplorant l’absence de travail en amont avec l’enseignement supérieur. Selon lui, la DGCS devrait présenter lors de la prochaine séance, le 21 mars, « l’organisation de l’appui méthodologique » de la CPC.
Côté terrain
En bref – Réingénierie des formations sociales.
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