Lors du Sommet européen qui s’est tenu les 18 et 19 février à Bruxelles, les dirigeants des Etats membres de l’Union européenne (UE) ont adopté des conclusions qui soulignent l’importance de « rétablir, de façon concertée, le fonctionnement normal de l’espace Schengen », c’est-à-dire la possibilité de refuser l’entrée aux frontières extérieures aux ressortissants de pays tiers qui ne répondent pas aux conditions d’entrée. Les Vingt-Huit reconnaissent aussi qu’« il reste beaucoup à faire pour rendre les “hotspots” pleinement opérationnels, pour mettre pleinement en œuvre le processus de relocalisation, pour endiguer les flux secondaires de migrants et de demandeurs d’asile en situation irrégulière, et pour fournir les importantes structures d’accueil nécessaires pour héberger les migrants dans des conditions humaines ». Ils ajoutent que « les demandeurs d’asile n’ont pas le droit de choisir dans quel Etat membre ils demandent l’asile ». D’une manière générale, les dirigeants semblent placer leurs espoirs dans le plan « UE-Turquie », décidé à la fin novembre, et qui prévoit de verser trois milliards d’euros à la Turquie pour que celle-ci garde les réfugiés sur son territoire en leur permettant notamment d’accéder au marché du travail.
Côté cour
En bref – Crise migratoire.
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