Gilly, 12 ans, est passée de famille d’accueil en famille d’accueil, qu’elle a successivement épuisées. Quand l’assistant de service social qui la suit depuis son plus jeune âge la conduit chez Miss Trotter, il lui fait bien comprendre que c’est sa dernière chance avant le foyer. Maime Trotter est une femme âgée, veuve, qui en a vu d’autres. Elle s’occupe déjà de W. E., un jeune garçon victime de violences familiales, et se dit certaine de pouvoir apprivoiser Gilly. Mais l’adolescente ne supporte pas l’affection envahissante et les règles imposées par l’assistante familiale. L’insolente va mettre au point une stratégie pour décourager Maime et tous ceux qui lui tendent la main – ses professeurs, le voisin, ses camarades de classe. Ce garçon manqué adepte de la bagarre caresse un rêve : que sa mère idéalisée vienne la chercher. Un jour, dans le dossier laissé sans surveillance par l’assistant social, elle trouve l’adresse de l’absente et décide de lui écrire…
Très populaires aux Etats-Unis, les romans pour jeunes adultes de Katherine Paterson narrant les aventures de Galadriel « Gilly » Hopkins trouvent avec La fabuleuse Gilly Hopkins une adaptation touchante, qui met en avant le rôle des familles d’accueil et les difficultés qu’elles peuvent rencontrer. L’auteure elle-même avait accueilli deux garçons cambodgiens dans les années 1970. Le film, familial, aborde néanmoins des questions graves – le vol, la fugue, l’abandon et le rejet. Il est interprété par une ribambelle de stars, dont l’actrice Glenn Close, qui a produit, il y a une vingtaine d’années, la série documentaire Broken Homes, Broken Hearts sur le système américain de placement familial.
La fabuleuse Gilly Hopkins
Stephen Herek – Avec Sophie Nélisse, Kathy Bates, Glenn Close, Octavia Spencer – En salles le 24 février