Une récente étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) analyse, sur 30 ans, l’évolution des dépenses de prestations de protection sociale selon les risques sociaux(1). Elle montre que, entre 1981 et 2014, les prestations sociales – qui couvrent les risques santé, vieillesse, maternité, famille, emploi, logement, pauvreté-exclusion sociale – n’ont cessé d’augmenter : elles représentaient environ 26 points de PIB (produit intérieur brut) dans la décennie 1980, et, depuis 2009, sont supérieures à 30 points.
Outre l’impact de la situation économique, la part des prestations dans le PIB est sensible aux actions politiques menées, qu’il s’agisse d’étendre le champ de la protection sociale ou de limiter les dépenses, expliquent les auteurs. Ainsi, les deux plus gros risques – santé et vieillesse, qui représentent 81 % des prestations – ont fait l’objet de nombreuses mesures de maîtrise des dépenses. En matière de santé, la réduction du remboursement de certains médicaments et la création du forfait journalier (toutes deux mises en place dan
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