Happy Management
Florence Gillet-Goinard, Gaëlle Monteiller et Hugues Molet – Ed. Dunod – 23 €
Un monde professionnel « moins austère et étouffant », des dirigeants moins « tristes, inquiets, fatalistes », un univers où l’on « laisse plus de place à l’enthousiasme »… Est-ce envisageable ? C’est ce que pensent Florence Gillet-Goinard, Gaëlle Monteiller et Hugues Molet, respectivement professionnels du conseil, de l’industrie et de l’enseignement. Dans Happy Management, ils expliquent que, si l’enthousiasme « ne se décrète pas », il est possible de « le faire naître, de l’entretenir et le dompter » dans l’entreprise. Leur ouvrage montre que « cet état d’optimisme et/ou d’excitation » ne consiste pas seulement à accroître la motivation des équipes par le jeu, l’envie ou par des outils adaptés, mais relève, de la part du manager, d’une véritable attitude nouvelle, d’une façon de diriger plus collective. « Il s’agit véritablement d’incarner une vision, de la porter, de convaincre et de transformer l’entreprise », écrivent-ils. Dans le premier chapitre, les auteurs définissent la notion d’enthousiasme et expliquent comment cette valeur trouve sa place dans le management. Ensuite, 16 témoignages – de directeurs, de collaborateurs, d’experts en management, d’étudiants, d’artisans – illustrent la diversité des formes que peut prendre l’enthousiasme, tandis que du troisième chapitre se dégagent les fondements de ce « happy management ». Cette thèse, développée au préalable pour des professionnels qui sont dans des activités de production, peut s’appliquer au secteur social et médico-social, d’autant que « l’enthousiasme réduit les effets négatifs du stress, renforce l’efficacité de l’engagement personnel et la capacité de travail, et permet de relever des défis difficiles. Il dissipe également les doutes sur l’utilité et le sens du travail à accomplir ».