– composé de 17 organisations de personnes handicapées, âgées, de familles et d’usagers des transports ou de la voirie – condamne, à l’occasion du 11e anniversaire de la loi « handicap » du 11 février 2005, « les attaques répétées contre l’accessibilité ». Il juge que le dispositif des agendas d’accessibilité programmée est « défaillant » puisque « près de 30 % des propriétaires » ne les ont pas déposés plus de quatre mois après l’échéance. Le collectif dénonce les reculs en matière d’accessibilité des logements neufs introduits dans les récents textes réglementaires (voir ASH n° 2944 du 22-01-16, page 39). Enfin, le projet de loi pour une République numérique adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 26 janvier (voir ASH n° 2942-2943 du 15-01-16, page 12) « amoindrit l’obligation d’accessibilité numérique des sites Internet publics », déplore-t-il. Condamnant également ces reculs, quatre associations – l’Anpihm (Association nationale pour l’intégration des personnes handicapées), la Coordination handicap et autonomie/vie autonome, le Groupement français des personnes handicapées et Vivre debout – appellent à lancer, dans les mois à venir, des mobilisations contre les textes législatifs et réglementaires relatifs à la mise en accessibilité, dont le « point d’orgue » serait le 11 février 2017.
Côté terrain
En bref – Le Collectif pour une France accessible
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