Ce jeudi matin, après la pause de 10 heures, Daisy, Dylan, Sofiane, 17 ans, et Kévin, 19 ans, remontent de la cour au premier étage du lycée privé professionnel Charles-de-Foucauld de Schiltigheim, près de Strasbourg. Des éclats de voix jaillissent de leur classe numéro 110, où neuf adolescents, tous élèves de l’institut médico-professionnel (IMPro) de Strasbourg, ont leurs habitudes pour la seconde rentrée consécutive.
Daisy et Sofiane s’apostrophent, Kévin s’installe devant l’ordinateur au fond de la salle, se balançant dangereusement sur sa chaise, tandis que Dylan se rassoit à l’une des petites tables, face à Muriel Hans-Grill, leur enseignante. Progressivement, celle-ci invite les autres à regagner leur place et à se concentrer. Une dizaine de minutes s’écoulent avant que chacun ait son fichier en main et s’intéresse au
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