Pour la deuxième année consécutive, la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) dénonce des dérives dans la gestion de certains organismes de logements sociaux, en s’appuyant sur les rapports d’inspection réalisés par l’ex-MIILOS (Mission interministérielle d’inspection du logement social) entre 2013 et 2014 dans 45 organismes, principalement en Ile-de-France, dans les Bouches-du-Rhône et le Nord. L’association, qui a concentré son analyse sur trois catégories de gestionnaires – les offices publics de l’habitat, les sociétés anonymes d’HLM et les sociétés d’économie mixte –, pointe plusieurs cas de pratiques préjudiciables aux locataires : irrégularités dans la révision des loyers, dépassements, politique des loyers « qui tend à réduire l’accessibilité économique et sociale » du parc, processus d’attribution opaque. Sur ce dernier sujet en particulier, la CLCV relève tout de même des « exemples positifs ». L’association considère comme une « victoire » que cette « opération transparence » puisse aujourd’hui être assurée par l’Ancols (Agence nationale de contrôle du logement social), créée par la loi ALUR et issue de la fusion de l’Agence nationale pour la participation des employeurs à l’effort de construction et de la MIILOS. L’agence a déjà commencé à publier les rapports réalisés en 2015, désormais présentés sur le modèle de ceux de la Cour des comptes, précise la CLCV.
Côté terrain
En bref – HLM.
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