Malgré les critiques émises à l’encontre de ce type de structures, en particulier par l’inspection générale des services judiciaires et la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (voir ASH n° 2903 du 27-03-15, page 12 et n° 2917 du 3-07-15, page 10), la chancellerie vient d’ouvrir deux autres « unités dédiées » – après celle de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) – pour accueillir dans les prisons d’Osny (Val-d’Oise) et de Lille-Annoeullin (Nord) des détenus radicalisés ou en passe de l’être. C’est ce qu’a indiqué le 25 janvier la direction de l’administration pénitentiaire à l’AFP. Chacune de ces unités prendra en charge pendant trois à six mois une vingtaine de personnes, prévenues ou condamnées dans le cadre d’affaires terroristes, de retour de Syrie ou radicalisées sur Internet, a-t-elle précisé, soulignant que deux autres unités dédiées ouvriraient à la fin mars et qu’elle n’excluait pas d’« en ouvrir d’autres selon les besoins ».
Côté cour
En bref – Lutte contre la radicalisation.
Article réservé aux abonnés