(voir ce numéro, page 5) est plutôt bien accueilli par l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES), qui demande « à être partie prenante » de la concertation qui doit suivre. Au-delà de la prime d’embauche, du plafonnement des indemnités prud’homales et de la formation de 500 000 chômeurs, elle se félicite, comme l’UNA (voir page 17), de l’annonce de la transformation du crédit d’impôt compétitivité emploi en baisse générale des cotisations sociales. Plus critique, la Fondation des Apprentis d’Auteuil s’étonne qu’aucune précision n’ait été apportée sur le public visé par les mesures concernant le développement de l’apprentissage. Elle demande d’ouvrir ce dispositif en priorité aux jeunes très éloignés de l’emploi qui ont également besoin « d’un accompagnement spécifique » et « d’une prise en charge globale ». De leur côté, sept associations de lutte contre l’exclusion et de défense des chômeurs – FNARS, Coorace, Emmaüs, APF, MNCP, Collectif Alerte, SNC – avaient, dans un courrier au président de la République, la veille de la présentation du plan, appelé à déployer des solutions pour résoudre les problèmes sociaux des chômeurs qui freinent l’accès à l’emploi.
Côté terrain
En bref – Le plan d’urgence pour l’emploi
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