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Les conditions de logement se dégradent après une séparation, constate la DREES

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Petites surfaces, surpeuplement, habitat dégradé… Ce sont « des conditions de logement plus difficiles » pour les ménages « après une séparation » que la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met en évidence dans une étude(1). De fait, « après, une séparation, les familles doivent prendre en compte, dans leurs besoins de logement, les enfants qui vivent avec elles, mais aussi ceux qui résident chez leur autre parent de manière occasionnelle ou plus régulière », explique la DREES, qui s’appuie sur l’enquête « logement » menée par l’INSEE en 2013-2014, portant sur quelque 16 millions de ménages de France métropolitaine dont la personne de référence a entre 25 et 59 ans. Seulement 38 % d’entre eux forment désormais « une famille dite “traditionnelle”, c’est-à-dire deux parents vivant en couple avec des enfants nés de leur union, contre 45 % en 2001 ». A l’inverse, la part des personnes seules et celle des familles monoparentales ont respectivement progressé de 20 à 25 % et de 10 à 12 % entre 2001 et 2013, tandis que la proportion des familles recomposées parmi les familles avec enfant(s) passait de 7 à 10 % sur la même période.

Or « les familles monoparentales ont en moyenne des niveaux de vie plus faibles que les autres familles », rappelle la DREES, elles disposent de ressources moins élevées et sont plus souvent locataires – 39 % d’entre elles louent d’ailleurs un logement du secteur social (HLM ou autre) ou soumis à la loi de 1948, contre 14 % des familles « traditionnelles » et 18 % des familles recomposées. « Vivant dans une plus petite surface, les familles monoparentales sont davantage confrontées au surpeuplement que les autres familles. » Par ailleurs, 70 % d’entre elles perçoivent une aide au logement, contre un peu plus de la moitié des familles locataires. « Malgré ces aides, les monoparents locataires ou accédants à la propriété rencontrent plus fréquemment que les autres des difficultés à payer les frais liés à leur logement » (20 % au cours des deux ans précédant l’enquête, contre 15 % des familles « traditionnelles » et 18 % des familles recomposées).

Notes

(1) « Petites surfaces, surpeuplement, habitat dégradé : des conditions de logement plus difficiles après une séparation » – Etudes et résultats n° 947 – Janvier 2016 – Disponible sur www.drees.sante.gouv.fr.

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