« Au nom de l’inclusion scolaire, on restructure et fusionne les établissements [médico-sociaux], réduisant un peu plus chaque jour les places spécifiques d’accueil spécialisé pour les enfants en situation de handicap » ; et à l’école, « plus de 200 000 élèves sont “inclus” sans maîtres spécialisés, dans les classes ordinaires dont les effectifs sont en constante augmentation », déplorent les Fédérations nationales FO de l’action sociale (FNAS-FO) et de l’enseignement, la culture et de la formation professionnelle (FNEC-FO). Elles dressent « un constat alarmant » des conséquences de la loi « handicap » de 2005 et réclament « l’annulation de toutes les mesures de suppression de structures et d’enseignants spécialisés », ainsi que le doublement du nombre de places en établissements spécialisés. Elles souhaitent aussi « le maintien des diplômes d’Etat du travail social » et « l’abandon de leur remise en cause par la polyvalence », ainsi qu’une formation spécialisée sur le handicap pour les enseignants.
Côté terrain
En bref – Enfants handicapés.
Article réservé aux abonnés