Le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports était à Bordeaux le 9 janvier pour le lancement officiel du Centre d’action et de prévention de la radicalisation des individus (CAPRI), une structure associative d’un nouveau genre qui s’est donné pour mission de répondre à tout soupçon de dérive – qu’il soit signalé par les autorités ou par des proches, familles, enseignants – et dont la méthode repose sur un diagnostic pluridisciplinaire partagé. Elle dispose, à cet égard, d’une coordonnatrice et de psychologues et s’appuie sur un réseau d’experts en emprise mentale, en travail social, en psychiatrie ou bien encore en théologie préventive. A l’occasion de ce lancement, Patrick Kanner a annoncé que 10 000 « acteurs de terrain », pourront bénéficier du plan de formation sur les valeurs de la République et la laïcité qui sera déployé en 2016 et 2017 afin de les aider à répondre au phénomène de radicalisation. Il lancera, par ailleurs, une expérimentation dans cinq départements visant à renforcer la présence adulte contre les organisations communautaristes et les militants de la radicalisation. « Au vu des éléments de bilan, cette expérimentation aura vocation à être étendue dans le courant de l’année 2016 », a-t-il indiqué.
Côté cour
En bref – Prévention de la radicalisation.
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