(Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale) publie une étude sur les pauvres en milieu rural et en particulier sur les jeunes ruraux et néoruraux, l’une des catégories de publics « invisibles » identifiés dans le rapport de l’observatoire consacré à l’invisibilité sociale en mai 2014 (voir ASH n° 2866 du 27-06-14, page 8). Après avoir interrogé une vingtaine de personnes, les auteurs distinguent celles dont l’invisibilité relève d’un choix plus ou moins stratégique (contournement de certaines normes par exemple) de celles pour qui elle est involontaire (travail saisonnier, nomadisme…). Ils montrent que l’invisibilité se construit au niveau local et est en partie liée au fonctionnement des dispositifs institutionnels. Au final, ils plaident pour « une approche différenciée des territoires » et invitent à y « relocaliser les dispositifs d’accompagnement » et à repenser en amont l’accès à la formation.
Côté terrain
En bref – L’ONPES
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