Après quatre années de généralisation progressive, le temps de l’évaluation des maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer (MAIA) est venu. C’est ce qu’a récemment annoncé la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) sur son site Internet (www.cnsa.fr), tandis que la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement – définitivement adoptée par le Parlement le 14 décembre – a transformé la signification de l’acronyme MAIA en « méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’autonomie ». Le premier comité de pilotage de l’évaluation s’est tenu le 9 décembre dernier sous l’égide de Stéphane Paul, inspecteur général des affaires sociales, et de Geneviève Gueydan, directrice de la CNSA. Les travaux vont être menés par trois cabinets de conseil (Ipso Facto, BVMS Conseil et le LISST de l’université de Toulouse). Les résultats sont attendus en novembre 2016.