Chaque année, en moyenne, 1 083 nouvelles associations sont déclarées en Ille-et-Vilaine, soit 11 nouvelles organisations pour 10 000 habitants, ce qui place le département breton très légèrement au-dessus de la moyenne nationale de 10,7. Par ailleurs, dans le secteur social, « l’hébergement médicalisé et l’accueil d’enfants et d’adolescents [y] sont un peu plus développés » qu’au niveau national. Sur la façade est de la métropole, le Doubs, par exemple, est en revanche un peu en dessous de la moyenne nationale avec 9,3 nouvelles associations par an pour 10 000 habitants, tandis que, dans le champ social, l’aide à domicile et l’aide par le travail y sont davantage développés par rapport aux repères nationaux.
Voilà le type d’informations disponibles dans les « essentiels de la vie associative dans les départements », réalisés par l’association Recherches et solidarités avec le soutien du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et mis en ligne sur le site de l’association le 8 décembre(1). Ces documents de quatre pages, téléchargeables au format pdf depuis une carte interactive, regroupent les principales données chiffrées sur la vie associative de chaque département français : nombre d’associations, de bénévoles, d’employeurs et de salariés, comparaison avec la moyenne nationale, évolutions sur dix ans, etc.
Autant de repères « utiles pour guider les acteurs et les décideurs du département dans leurs démarches au service des associations », indique Recherches et solidarités dans la présentation de ces « essentiels ». « Ils montrent l’importance trop souvent méconnue de ce secteur qui joue un rôle considérable sur le plan social, mais aussi sur le plan économique, au plus fin des territoires. » Chacun de ces fascicules propose un « Zoom sur le secteur social », ce dernier constituant le principal employeur dans le champ de l’économie sociale et solidaire.
(1)