Après l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas)(1), le Réseau des cadres communaux de l’action sociale (Anccas) déplore le projet du gouvernement de supprimer l’obligation, pour les centres communaux d’action sociale (CCAS), de réaliser une analyse des besoins sociaux (ABS). Selon lui, le fait que tous les CCAS, en particulier les plus petits, ne réalisent pas ce diagnostic ne justifie pas une « remise en question brutale » de l’ABS. Pour généraliser l’analyse territoriale des besoins, il propose de faire évoluer cet outil vers une « observation sociale partagée » entre les différents acteurs de l’action sociale. A l’instar de l’Association des communautés de France (AdCF), qui proposait en mai dernier de confier aux intercommunalités la réalisation de l’analyse territorialisée des besoins sociaux afin de réaliser un « portrait social » d’un territoire, l’Anccas invite l’ensemble des acteurs de l’action sociale – CAF, CPAM, Education nationale, départements… – à construire un outil statistique commun alimenté par les données de chacun d’entre eux, en maintenant l’obligation pour les CCAS de participer à ce nouveau dispositif, qui serait rebaptisé « observatoire des besoins sociaux territoriaux ».
Côté terrain
L’Anccas contre la suppression des ABS
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