Tel est le titre d’un dossier de V.S.T., la revue du champ social et de la santé mentale des CEMEA, qui invite les professionnels à réinterroger leurs pratiques et leur rapport aux usagers pour prévenir « les mille petits riens du quotidien », les actions individuelles ou collectives, et tous les comportements qui nourrissent la maltraitance institutionnelle. Violence de l’Etat envers les sans-abri, méthodes de soin imposées par une norme, poids de la machinerie administrative, évaluation de la qualité des pratiques qui prend du temps sur la relation, manque d’intimité dans les lieux d’accueil, injonction au projet de vie… « Oser reconnaître et dire la maltraitance, c’est déjà lutter contre », énonce le dossier en préambule.
Côté terrain
En revues – « La fabrique de la maltraitance ».
Article réservé aux abonnés