fête ses 100 ans. L’occasion, pour cette association créée pour venir en aide aux enfants dont les pères sont morts au combat, de revenir sur son élargissement progressif à un plus large public. Illustration de son vaste champ d’actions, ses rencontres nationales des 10, 11 et 12 décembre à Paris portaient sur la « société inclusive », thème d’un baromètre présenté à cette occasion. Si l’association de solidarité s’est d’abord « investie dans les domaines de l’éducation et des loisirs en liaison étroite avec l’Education nationale », explique Jean-Pierre Villain, son président depuis 2012, elle s’est ouverte au secteur social et médico-social pour accompagner les enfants handicapés. Plus récemment, elle s’est engagée dans les politiques de proximité destinées aux adultes handicapés ou aux personnes âgées dépendantes. Aujourd’hui, l’organisation fédère 121 associations autonomes, représente 22 000 salariés, dont 80 % dans les secteurs social et médico-social (1 000 établissements, services ou dispositifs). « Cet élargissement progressif des publics et des domaines d’activité s’est réalisé dans le respect des valeurs d’origine – laïcité, solidarité et éducation –, dont l’objectif est d’aider à la réalisation du projet de vie de la personne ». Le caractère « plurisectoriel de la fédération » permet d’« organiser une approche globale de la personne et de centrer l’accompagnement sur son projet de vie », explique Jean-Pierre Villain. Lors de ses rencontres, elle a d’ailleurs présenté une recherche-action sur les parcours de vie des enfants handicapés (voir page 18).
Côté terrain
En bref – La Fédération générale des PEP
Article réservé aux abonnés