Les fonds de cohésion européens doivent contribuer à l’intégration socio-économique des communautés marginalisées telles que les Roms, estime le Parlement européen. Dans une résolution non législative adoptée le 24 novembre(1), il invite ainsi les Etats membres de l’Union européenne et les autorités locales à encourager le recours aux fonds structurels et d’investissement européens pour soutenir les projets d’apprentissage informel et d’apprentissage tout au long de la vie, ainsi que les projets culturels qui permettent de lutter contre le chômage, la pauvreté et l’exclusion sociale. Ils appellent également les Vingt-Huit à mieux utiliser l’aide fournie par le Fonds social européen pour améliorer l’accès des communautés marginalisées à des services publics de qualité.
Les eurodéputés demandent en outre à la Commission européenne d’élaborer une définition des communautés marginalisées, en spécifiant notamment les caractéristiques des groupes cibles (situation, besoins…), ainsi que les possibilités de financement disponibles. Et d’analyser les limites de la clé de ventilation actuelle qui détermine l’aide des différents fonds de cohésion en fonction du PIB des Etats membres. L’exécutif européen doit également, selon le Parlement, mieux expliquer aux communautés marginalisées comment elles peuvent bénéficier de financements et analyser les obstacles auxquels elles se heurtent pour y accéder. La Commission européenne est en outre appelée à mettre en place des mécanismes de suivi et de supervision des actions des Etats membres dans les processus de planification et d’évaluation des fonds européens utilisés pour les communautés marginalisées.
(1) Résolution disponible sur