Au lendemain des attentats du 13 novembre, François Hollande annonçait, devant les parlementaires réunis en Congrès, que 2 500 postes supplémentaires seraient créés pour l’administration pénitentiaire et les services judiciaires. Si le Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire (Snepap)-FSU approuve la perspective de ressources supplémentaires, il alerte, dans un courrier adressé le 27 novembre à la garde des Sceaux, sur la répartition de ces nouveaux moyens. Il note que le plan interministériel de lutte contre le terrorisme lancé en janvier dernier a « ignoré les services pénitentiaires d’insertion et de probation [SPIP] quant aux moyens » et a, par le recrutement des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation sous statut « pour nourrir la chaîne de renseignement pénitentiaire », constitué « une opération d’amaigrissement pour les SPIP ». Il rappelle que la lutte contre le terrorisme correspond « à l’objectif de prévention de la récidive » qui est assigné aux SPIP par les textes.
Côté terrain
En bref – SPIP.
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