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L’INSEE relève une légère réduction des inégalités en 2014

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Les mesures sociales et fiscales mises en œuvre en 2014 « diminuent légèrement les inégalités de niveau de vie », indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) dans la dernière édition de son « Portrait social »(1). Guidées par l’objectif de réduction du déficit public, les réformes des prestations et les nouveaux prélèvements ont globalement diminué de 0,5 % le revenu disponible de l’ensemble des ménages tout en pénalisant la moitié des ménages les plus aisés et en épargnant les 10 % les plus modestes.

Dans le détail, le relèvement des taux de cotisation retraite, qui concerne tous les actifs cotisants, a diminué très légèrement le niveau de vie de près de 18 millions de ménages parmi les plus riches. La réduction du plafond du quotient familial, qui minore l’effet de la prise en compte des enfants à charge dans le calcul de l’impôt, est « la mesure qui contribue le plus fortement à la réduction des inégalités en diminuant le revenu des ménages aisés de 1,15 milliard d’euros », pointent les auteurs. Par ailleurs, deux mesures « particulièrement rentables » ont élargi l’assiette de l’impôt sur le revenu de certains salariés et de certains retraités (fiscalisation de la complémentaire santé et de la majoration de pension dont bénéficient les ménages retraités ayant élevé trois enfants ou plus). En contrepartie, la réduction d’impôt pour les bas salaires a permis de limiter l’effet des mesures précédentes pour les trois millions de contribuables modestes, qui ont vu leur revenu disponible augmenter de 480 € en moyenne.

Les effets des évolutions de certaines prestations – non-revalorisation des aides au logement, réforme de la prestation d’accueil du jeune enfant, revalorisations du revenu de solidarité active et du minimum vieillesse – restent « d’ampleur limitée ». Avec ces dernières, les ménages les plus défavorisés ont vu leur niveau de vie annuel augmenter de 50 € par an, quand les plus aisés ont accusé une perte de plus de 500 €. Au final, le niveau de vie moyen des 10 % les plus pauvres « augmente légèrement », tandis qu’il reste globalement stable pour la moitié la plus modeste des ménages. Si les plus aisés ont tous vu leur niveau de vie diminuer, cette baisse est de 0,9 % pour les 10 % les plus riches.

Notes

(1) Disponible sur www.insee.fr.

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