entrée en vigueur le 3 octobre, rend possible l’interception, par les services de renseignement, des communications des travailleurs sociaux avec leurs partenaires, leurs collègues et les personnes accompagnées, et ce « sans l’intervention d’un juge, ni un contrôle renforcé de la Commission nationale du contrôle des techniques du renseignement », déplore l’Association nationale des assistants de service social (ANAS). En effet, la loi exclut de ces dispositions certaines professions, dont ne font pas partie les travailleurs sociaux. Alors qu’elle avait déjà dénoncé « cette surveillance systématisée » qui peut « porter atteinte à la relation d’aide » (voir ASH n° 2909 du 8-05-15, page 10), l’association invite les travailleurs sociaux « à être plus que jamais vigilants dans leurs communications téléphoniques et dans leurs échanges d’e-mails, afin de garantir le respect de la vie privée des personnes qu’elles accompagnent ».
Côté terrain
En bref – La loi relative au renseignement,
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