a, au terme de discussions de plusieurs mois avec l’administration pénitentiaire, été approuvé par les syndicats (sept voix contre une) lors du comité technique des services pénitentiaires d’insertion et de probation du 16 septembre (voir ASH n° 2918 du 10-07-15, page 18). Désormais finalisé, le document explicite les modalités d’intervention liées à cette peine en milieu ouvert. Il consacre les pratiques existantes des personnels d’insertion et de probation, « enrichies et mises en perspective par l’apport d’un solide corpus normatif, pratique et théorique », se félicite le Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire-FSU. Egalement signataire, la CGT déplore toujours une place trop importante accordée au modèle anglo-saxon « Risque Besoins Réceptivité » par rapport aux méthodologies du travail social. Elle se félicite néanmoins d’avoir obtenu que les méthodes d’intervention socio-éducative soient consacrées comme fondement théorique et de la référence faite à la règle européenne sur la probation relative aux effectifs, qui doivent être « suffisants », et au nombre de dossiers pris en charge.
Côté terrain
En bref – Le manuel de mise en œuvre de la contrainte pénale
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