Six mois après avoir bénéficié en 2014 d’une formation dans le cadre du « plan 100 000 formations prioritaires », près de 57 % des chômeurs occupent un emploi contre 49,5 % pour l’ensemble des formations, selon une enquête Pôle emploi(1). Le taux de retour à l’emploi durable (en contrat à durée indéterminée ou en contrat de six mois ou plus) est également meilleur puisqu’il s’établit à près de 42 %, contre un peu plus de 37 % pour l’ensemble des formations. Cet écart peut s’expliquer par le fait que près d’un quart des formations du « plan 100 000 » sont de type « préalables à l’embauche », c’est-à-dire liées à une offre d’emploi spécifique, contre 8 % des autres formations. Par ailleurs, les formations du « plan 100 000 » sont deux fois plus courtes que les autres, avec 324 heures contre 629 heures en moyenne, et ont bénéficié à un public moins diplômé, avec seulement 45 % de bacheliers contre 57 % dans les formations « hors plan 100 000 », relève Pôle emploi.
Pour mémoire, le dispositif « plan 100 000 » a été mis en place en 2014(2), en prolongation du « plan 30 000 » mené en 2013(3). L’objectif est d’offrir à des demandeurs d’emploi des places de formation dans des métiers offrant des perspectives de recrutement, mais pour lesquels les employeurs rencontrent des difficultés de recrutement.
(1) Enquête « Sortants de formations prioritaires 2014 » – Eclairages et synthèses n° 17 – Septembre 2015 – Disponible sur