Quel est le devenir des enfants adoptés et quel regard portent-ils sur leur adoption ? Pour le savoir, la fédération Enfance et familles d’adoption (EFA) a réalisé une enquête tout à fait originale auprès de foyers volontaires(1). Menée entre avril 2013 et avril 2014 sous la direction scientifique de Michel Duyme, psychologue, directeur de recherche au CNRS, Farid El Massioui, professeur de psychologie à l’université Paris-8, et Jacques Vaugelade, démographe, cette étude a consisté à interroger, d’une part, des parents et, d’autre part, des adolescents et des jeunes adultes de 15-30 ans ayant grandi dans la même famille, dont certains sont les enfants biologiques et les autres adoptés. 800 parents ont répondu, ainsi que 650 jeunes : 150 « biologiques » et 450 adoptés (voir encadré ci-contre).
La durée de vie dans leur famille de naissance, liée à l’âge à l’adoption, est inexistante ou inférieure à un mois pour deux tiers des adoptés. 10 % ont passé de un mois à un an dans leur famille biologique, 8 % un à deux ans et 15 % trois ans ou plus. 9 % des enfants ont vécu plus ou moins longtemps dans la rue (principalement ceux qui sont nés en Afrique ou en Amérique latine) et presque tous (90 %) ont été pris en charge dans un milieu protégé, institution et/ou famille d’accueil. Dans leur grande majorité, les enfants adoptés n’ont connu qu’un seul accueil (82 %), y compris quand ils avaient 4 ans ou plus au moment de leur adoption. Néanmoins, parmi ces derniers adoptés plus tardivement, 8 % ont eu trois accueils successifs ou plus.
Les enfants ont-ils été maltraités avant leur adoption (dans leur famille biologique, dans la rue ou en institution) ? Dans un quart des cas, les parents adoptifs ne sont pas en mesure de répondre à cette question. S’agissant des enfants pour lesquels ils pensent que les mauvais traitements sont probables ou certains (30 % des cas), il s’agit surtout des enfants nés en Europe de l’Est (51 %) et en Amérique latine (46 %), puis en Afrique (31 %), en France (18 %) et en Asie (9 %).
« Etre mis dans un autre pot, dans une terre inconnue par des gens qui espèrent qu’une bouture va pousser », telle est, pour l’un des adolescents adoptés, la définition de l’adoption. La greffe doit être rapide : 12 % des adoptés sont séparés de leurs parents – mis en nourrice, à la crèche ou à l’école – moins de un mois après leur arrivée dans la famille et 34 % dans les deux premiers mois. Plus l’âge à l’adoption est élevé, plus la séparation est rapide : parmi les enfants adoptés avant 2 ans, seuls 10 % sont séparés d’avec leurs parents avant deux mois (ce en quoi ils ne se différencient pas des enfants biologiques). Mais 60 % des enfants adoptés entre 3 et 5 ans et 80 % de ceux qui ont été adoptés après 6 ans sont dans ce cas.
Pour appréhender l’adaptation des jeunes, plusieurs dimensions psychologiques ont été étudiées, qui sont regroupées sur le versant des troubles du comportement d’une part, celui des troubles émotionnels d’autre part. Premier constat : neuf enfants biologiques sur dix et trois adoptés sur quatre ne présentent aucun de ces deux types de troubles. Ce qui pose à tout le moins la question de savoir qui a répondu à cette enquête, fait observer Blandine Hamon, médecin membre de l’équipe fédérale « Accompagnement à la parentalité adoptive » d’EFA. « Je pense qu’un nombre important de parents et/ou d’enfants en grande difficulté n’y ont pas participé », déclare-t-elle(2). Parmi les 27 % d’enfants adoptés qui manifestent l’une et/ou l’autre expression de mal-être évoquée, l’écart selon le genre est le même que celui qui est habituellement observé dans les recherches cliniques non spécifiques à l’adoption : une prédominance des troubles émotionnels chez les filles et l’inverse – plus de troubles du comportement – chez les garçons. Sur le plan de l’estime de soi, les jeunes adoptés ont des résultats plus faibles que les « biologiques » : 57 % des premiers et 70 % des seconds se considèrent comme une personne de valeur. En outre, 68 % des adoptés contre 84 % des biologiques se disent satisfaits ou plutôt satisfaits de leur vie.
Les chercheurs pointent dans ces deux domaines l’incidence d’un important sentiment d’échec scolaire éprouvé par les jeunes : ce dernier est nettement plus fréquent parmi les adoptés (20 %) que chez les biologiques (5 %) et il touche dans les deux cas plus les garçons que les filles. Ce ressenti n’est probablement pas dénué de tout fondement : à l’issue du collège, 92 % des enfants biologiques sont orientés en filière générale (autant les garçons que les filles), contre 50 % des garçons et 65 % des filles adoptés (voir page 35). Au final, parmi les jeunes de 20-30 ans, 90 % des enfants biologiques ont au moins le baccalauréat, ce qui est conforme aux résultats constatés chez les enfants de cadres. Ce taux n’est que de 53 % chez les adoptés. « Comment expliquer cet écart, alors que les familles adoptives constituent un environnement favorable au développement intellectuel des enfants adoptés ? », interrogent les auteurs de l’étude. La réponse est à chercher du côté de la petite enfance, répondent-ils. Les adoptés sans problèmes précoces (connus) de santé ni de maltraitance ont un taux de bacheliers de 66 %.
Indépendamment de cette disparité de réussite scolaire, les adoptés connaissent une socialisation comparable à celle de leur fratrie biologique, soulignent les chercheurs. Ainsi, les réponses aux questions concernant les sorties et activités amicales ou sportives ne montrent pas de différences entre enfants adoptés et biologiques. Le souci de leur avenir conjugal ne préoccupe pas non plus les uns plus que les autres. Cependant, on note qu’un adopté sur quatre est relativement isolé – sans amis ou avec un unique ami intime –, soit une proportion deux fois plus élevée que celle des enfants biologiques.
Une « deuxième vie », une « seconde chance » ou « une vie meilleure », voilà l’opportunité qu’a représentée l’adoption pour une petite majorité de jeunes (55 %). Ces derniers, que l’enquête qualifie d’« affiliés », ne considèrent qu’une seule famille : leur famille adoptive. « Etre adopté, c’est être recueilli par une famille et devenir leur enfant sans distinction par rapport aux autres familles », souligne l’un des intéressés. A côté, l’étude identifie les « associants » : 26 % des jeunes adoptés, qui relient la famille de naissance et la famille adoptive, ou les deux cultures. « Avoir la richesse d’une double culture, avoir deux familles et deux origines », témoigne un des répondants adopté à l’âge de 8 ans, qui est retourné dans son pays d’origine et a rencontré sa famille de naissance. « Chance et complication », résume un autre adolescent. De fait, cette double appartenance ne va pas de soi, font observer plusieurs jeunes, qui expliquent devoir « se construire avec deux histoires », avoir une « identité trouble », voire « un magnifique problème identitaire ». Enfin, un cinquième des adoptés (19 %) disent n’appartenir à aucune famille. Qualifiés de « détachés », ces jeunes sont centrés sur l’abandon initial et la souffrance. L’adoption, c’est « avoir été abandonné et passer le reste de sa vie à tenter de ne plus l’être », dit l’un deux, tandis qu’une autre confie « être malheureuse, triste, ne pas être comprise par les gens, ressentir une différence quotidienne, se sentir seule, sans vraie famille ».
Le sentiment d’appartenance ne varie pas en fonction du sexe. De même, il n’y a pas de différence selon l’âge à l’adoption, le continent d’origine, ou les diplômes. Tout au plus relève-t-on une légère tendance des adoptés, au fil des ans, à passer de la catégorie d’affiliés à celle d’associants : ces derniers sont proportionnellement plus nombreux (+ 7 %) parmi les 25-30 ans que chez les 15-19 ans, alors que la part des détachés reste stable. « La place que l’on donne à ses origines constitue un processus dynamique évolutif », commente Sandrine Dekens, psychologue, coordonnatrice à EFA du service « Enfants en recherche de famille ». « Au moment de l’arrivée dans l’adoption, les enfants sont déliés de leur première identité et vont en avoir une nouvelle, parfois très différente », explique-t-elle. Par exemple, un enfant qui a vécu jusqu’à 6 ans en Haïti dans une fratrie nombreuse exclusivement élevée par des femmes et qui se retrouve enfant unique et merveilleux d’un couple de médecins en Normandie. « Dans un premier temps, ce qu’on peut voir, c’est le mouvement affiliatif dans la famille adoptive et le pays d’adoption. Avec éventuellement des métamorphoses mêmes physiques de l’enfant. Puis, dans un deuxième temps, un retour de la question des origines est susceptible de se produire », précise Sandrine Dekens. Que fait-on de l’identité initiale ? « Il y a un risque de clivage dû au choc du passage d’une identité à l’autre. L’enfant de l’origine va s’autonomiser avec une partie de son identité qu’il considère comme mauvaise, la première, c’est-à-dire qu’il va enfouir en lui la part du mauvais enfant. » Cela peut entraîner des conflits de loyauté entre les deux identités – la proto-identité partiellement encryptée, celle de l’enfant mauvais, et la néo-identité partiellement installée, celle de l’enfant bon, celui qui est dans la loyauté au projet d’adoption.
Il y a une nécessité pour beaucoup d’adoptés de se réapproprier quelque chose de positif de l’origine – parfois négativement connotée dans notre société, souligne la clinicienne. Cette question du rapport problématique à l’identité initiale est mise en lien, dans l’étude d’EFA, avec la période antérieure à l’adoption. « Pour ceux – un jeune sur cinq – qui ont connu au moins une difficulté pendant leur vie préadoptive, 71 % sont affiliés, mais seuls 9 % revendiquent une double appartenance. Il y a donc un certain rejet de la famille de naissance à rattacher sans doute aux souffrances vécues avant l’adoption », avancent les chercheurs(3). En revanche, la part des détachés (19 % des répondants) ne varie pas, qu’il y ait eu ou non un vécu préadoptif difficile, mais elle apparaît très liée au sentiment de discrimination : il y a 38 % de détachés parmi les jeunes qui se sentaient discriminés lors de l’enquête. Ces discriminations, qui sont liées à l’apparence étrangère ou à l’adoption (indépendamment de l’origine) touchent ou ont touché 54 % des adoptés à un moment ou un autre de leur vie.
« Les parents par adoption doivent être aidés pour se sentir légitimes – ce sont eux les “vrais” parents – et construire ce sentiment d’affiliation » que près d’un cinquième des adoptés dit ne pas éprouver, rebondit Blandine Hamon. A cet égard, il y a aussi un travail à faire auprès des familles élargies. Sachant, par exemple, que dans les milieux d’un niveau social élevé, les attentes scolaires sont importantes, l’enfant adopté peut se sentir disqualifié quand il a un CAP alors que son cousin a fait cinq ans d’études supérieures. « Pour que les parents prennent confiance en eux, le meilleur moyen est le contact entre pairs, car quand ils parlent de leurs problèmes spécifiques à des gens qui n’ont pas la même expérience qu’eux, ils ne sont pas entendus », explique Blandine Hamon. Ainsi, en voyant une mère donner un biberon à un enfant de 7 ans qui vient d’être adopté, sa voisine la jugera folle, alors que l’arrivée tardive en adoption est marquée de régressions. Pouvoir dire le pire et le meilleur, tel est, pour cette spécialiste de l’accompagnement à la parentalité adoptive, le grand intérêt des groupes de pairs. « Quand les parents peuvent dire le pire, ils sont capables de l’entendre de la bouche de leur enfant sans en être eux-mêmes démolis. Cela leur permet de développer un regard positif sur le jeune, au-delà de ses difficultés », analyse-t-elle.
Concernant la culture d’origine, ce sont assez logiquement les jeunes issus de l’adoption internationale qui se posent le plus de questions, alors que les adoptés nés en France se disent plus soucieux de leurs origines personnelles : savoir d’où ils viennent. Dans les deux cas, les préoccupations des filles sont plus importantes que celles des garçons et elles augmentent avec l’âge. Tous âges confondus, sept filles sur dix ont effectué au moins une démarche pour en savoir plus sur leur passé, pour 58 % des garçons. Plus le nombre de démarches réalisées est important (voyage au pays d’origine pour les adoptés nés à l’étranger, consultation du dossier, retour dans l’institution d’accueil, rencontre de la famille biologique), plus cela a d’incidences positives sur la satisfaction de vie des adoptés, surtout s’ils se sentent libres de parler de leurs recherches avec leurs parents et que ces derniers les soutiennent.
Pour les jeunes qui ont rencontré leur famille de naissance – deux fois plus souvent la mère que le père, mais aussi ou bien uniquement d’autres membres de la famille biologique – , seuls 2 % des adoptés ont une réaction négative, alors que 61 % sont satisfaits. Néanmoins, « il faut savoir que dans l’adoption internationale, on travaille avec des histoires d’origine qui sont des dossiers quasi-vides », précise Sandrine Dekens. Aussi n’y a-t-il pas de retour aux origines possible. « Mais, les origines, c’est un récit, une narration, donc on peut nourrir un travail sur les origines et apporter énormément de savoirs qui viennent répondre à des questionnements intérieurs, sans voyage », explique-t-elle.
Connaître – autant que possible – son histoire n’a d’intérêt que « pour s’en libérer, pour pouvoir investir pleinement son énergie psychique dans la construction de son avenir », développe par ailleurs la clinicienne(4). Voilà pourquoi elle défend aujourd’hui, pour les adoptés, un droit à l’oubli de leurs origines. « Oublier n’est pas ignorer, c’est avoir su, pouvoir se remémorer librement, sélectionner et recomposer ses souvenirs pour pouvoir avancer. L’omniprésence du passé entrave, au même titre que son ignorance. » Il faut beaucoup d’énergie pour s’adapter à un milieu culturel différent, une autre couleur de peau, etc., renchérit Vincent Mével, né au Congo, président de La Voix des adoptés de la région Pays de la Loire. « Après, quand on est stabilisé, on peut s’autoriser à questionner ses racines » – et se délivrer de son passé pour « choisir [son] véritable enracinement ». Ce que lui-même a fait. « Cela m’a pris 40 ans », confie-t-il, aujourd’hui débarrassé de toute cette tristesse qui l’accompagnait.
« L’adoption est une intervention efficace générant des transformations massives qui améliorent le développement de l’enfant », cette conclusion que le chercheur Michel Duyme tire d’une compilation d’études étrangères sur le devenir des enfants adoptés(5) est aussi celle qui se dégage de l’enquête d’EFA. Les transformations en question, qui sont « à la fois psycho-biologiques, psycho-affectives et cognitives, précise Michel Duyme, permettent de parvenir à un niveau de développement cognitif, affectif et social en moyenne peu différent de celui des autres enfants qui n’ont pas connu cette situation ».
Parmi les 450 enfants adoptés interrogés, 17 % sont nés en France, 11 % en Europe de l’Est, 20 % en Asie, 22 % en Afrique et 30 % en Amérique latine. Au moment de leur adoption, 39 % de ces jeunes avaient moins de 1 an, 31 % entre 1 et 4 ans, 30 % 4 ans ou plus. A leur arrivée dans la famille – pour l’essentiel des familles de cadres ou de professions intermédiaires, surreprésentées par rapport à la moyenne nationale –, ces enfants ont, dans près de la moitié des cas, été adoptés par des parents qui avaient déjà des enfants : soit des enfants biologiques (13 % des foyers), soit des enfants biologiques et adoptés (9 %), soit des enfants uniquement adoptifs (25 %)(6).
Compte tenu du retentissement que l’histoire préadoptive, y compris les conditions de la grossesse de la mère de naissance, peut avoir sur le devenir de l’enfant, l’enquête s’est intéressée à la prise en charge des jeunes avant leur adoption. Les problèmes survenus durant la grossesse (prise de drogue, consommation de tabac ou d’alcool, stress), souvent ignorés, peuvent avoir des conséquences sur la prématurité ou le faible poids de naissance susceptibles d’être connues. D’autres difficultés vécues dans la petite enfance – sévère malnutrition et ses séquelles, longue hospitalisation, suites de traitements médicaux ou présence d’un handicap mental – ont aussi de potentiels effets délétères sur le développement cérébral ou le comportement de l’enfant et ses capacités d’adaptation. Selon les répondants, près d’un tiers des enfants adoptés sont concernés par au moins un des problèmes de santé évoqués (contre 11 % des enfants biologiques). Ce risque – et c’est l’une des surprises de cette recherche – est particulièrement élevé pour les jeunes adoptés nés en France. Ces derniers sont les plus touchés (34 % d’entre eux ont au moins un problème de santé et 15 % deux ou plus) après ceux qui sont nés en Europe de l’Est (45 % ont au moins un problème de santé et 20 % en ont deux ou plus). Les enfants de l’adoption nationale ont ainsi un peu plus de problèmes de santé que les enfants nés en Afrique ou en Amérique latine, alors que les adoptés venus d’Asie sont beaucoup plus souvent épargnés.
Une étude a été réalisée en 2005 au Royaume-Uni auprès de 126 adultes issus de l’adoption nationale qui ont rencontré leur mère de naissance. Moins de 10 % des adoptés ont été rejetés par cette dernière, explique Julia Feast, travailleuse sociale et chercheuse britannique(7). Tous les autres ont tiré un bénéfice de l’avoir rencontrée et 78 % avaient encore des contacts avec elle au bout de 8 ans. Du côté des mères biologiques, qui sont aussi 89 % à juger la rencontre positive – mais la redoutaient –, il y a beaucoup de curiosité sur l’enfance de leur enfant. Enfin, en ce qui concerne les familles adoptives, 65 % disent que cette rencontre n’a rien changé à leur relation à leur enfant, 22 % qu’elle l’a améliorée et 13 % qu’elle a occasionné quelques problèmes. Selon le genre, les garçons sont plus loyaux envers leurs parents adoptifs et critiques envers leur mère de naissance, les filles plus nombreuses à rechercher leurs origines – la plupart du temps autour de leurs 30 ans – et plus proches de leurs parents biologiques.
(1) Il ne s’agit donc pas d’une enquête sur un échantillon représentatif des foyers adoptifs – Les points saillants de cette recherche ont été présentés les 4 et 5 juin à Paris, lors d’un colloque international organisé par EFA – secretariat.federation@adoptionefa.org.
(2) Lors du colloque organisé par EFA en juin dernier.
(3) In Accueil, revue trimestrielle d’EFA – N° 174 – Mars 2015.
(4) In Accueil n° 165 – Décembre 2012.
(5) In Adoption : un lien pour la vie – Ouvrage collectif dirigé par Jacques Chomilier et Michel Duyme – Ed. Solal-De Boeck, 2009.
(6) Selon l’étude réalisée en 2012 par le CREAI de Picardie sur un échantillon représentatif de l’ensemble des adoptions nationales et internationales ayant eu lieu en 2005, 2008 et 2010, plus d’une famille sur cinq (21,9 %) avaient déjà des enfants biologiques au moment de l’adoption et 3,2 % à la fois des enfants biologiques et des enfants adoptés – Voir ASH n° 2848 du 21-02-14, p. 20.
(7) Lors du colloque international organisé par EFA les 4 et 5 juin à Paris.