Selon son rapport d’activité (disponible sur www.fiva.fr), le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) a enregistré 19 110 nouvelles demandes d’indemnisation en 2014 (+ 3,3 %, contre + 8,9 % en 2013). Quant aux offres proposées par le FIVA, elles se sont élevées à 20 170 en 2014 (– 1,1 %), se répartissant de la façon suivante : 8 205 en faveur des victimes directes (+ 3,3 %) et 11 965 en faveur de leurs ayants droit (– 3,9 %). Le délai moyen de présentation des offres s’est en outre amélioré : il a diminué de trois mois et deux semaines, pour s’établir à sept mois. Une performance dont se félicite le fonds, qui souligne qu’il s’agit là « du délai le plus faible depuis 2007 ». Même constat en ce qui concerne les délais moyens de paiement : ils sont désormais de un mois pour les victimes atteintes de pathologies graves, de trois semaines pour celles qui sont atteintes de maladies bénignes (contre un mois et deux semaines pour les deux catégories en 2013), et de un mois et trois semaines pour les ayants droit (au lieu de deux mois et deux semaines). Par ailleurs, le rapport relève que, en 2014, seules 772 décisions du fonds (contre 882 en 2013) ont été contestées. Cette année-là, ses dépenses d’indemnisation se sont finalement élevées à près de 428 millions d’euros (contre 469 millions un an avant), soit un total de 4,42 milliards depuis sa création.