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Egalité hommes-femmes : mise en œuvre de plans d’actions dans les quartiers de la politique de la ville

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La loi de programmation de la ville et de la cohésion urbaine du 21 février 2014(1) a réaffirmé que la politique de la ville devait concourir à l’égalité entre les femmes et les hommes. Un objectif qui doit se concrétiser au sein des contrats de ville, estime la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) qui, dans une circulaire, définit la méthode à suivre. En effet, rappelle-t-elle, plus de deux millions de femmes vivent dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Elles y sont souvent « moins actives » que les femmes du reste de l’agglomération : en 2014, 47,3 % d’entre elles étaient inactives, contre 33 % des femmes vivant hors de ces quartiers. Elles sont aussi souvent dans des situations professionnelles plus précaires et c’est là aussi, par exemple, où les familles monoparentales sont le plus nombreuses (10 points de plus que sur le reste du territoire), souligne encore l’administration.

Pour elle, les contrats de ville sont « l’opportunité de concevoir, sur la base d’un diagnostic territorial sexué, un programme d’actions destiné à faire progresser significativement l’égalité dans toutes ses dimensions et dans tous les secteurs [égalité professionnelle, parité, protection des femmes contre toutes les formes de violences…] ». Ces enjeux nécessitent la « pleine mobilisation » de l’ensemble des acteurs qui doivent « impérativement irriguer les différents volets du contrat de ville et ne pas constituer un objet “à part0ö », insiste la DGCS. Afin d’aider les services de l’Etat à élaborer un plan d’action locale, elle diffuse un tableau offrant « une méthode adaptée à chaque réalité locale ». Organisé selon les trois piliers du contrat de ville (cohésion sociale, développement économique et emploi, cadre de vie et renouvellement urbain), il liste, sur la base de constats nationaux, les principaux objectifs que le contrat de ville est susceptible de traiter en fonction des circonstances locales. Il associe à chaque objectif un indicateur qui n’a pas de caractère obligatoire, précise l’administration. Le tableau présente enfin les outils ou financements de droit commun ainsi que les crédits spécifiques de la politique de la ville mobilisables.

[Instruction interministérielle n° DGCS/B3/CGET/2015/170 du 23 juin 2015, NOR : AFSA1511670J, disp. sur http//: circulaires.legifrance.gouv.fr]
Notes

(1) Voir ASH n° 2848 du 21-02-14, p. 30.

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