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Les entreprises d’insertion « en bonne santé apparente »

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Entre 2011 et 2013, les entreprises d’insertion (EI) et les entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI) ont enregistré une augmentation de 15 % de leur chiffre d’affaires moyen, avec un léger ralentissement courant 2013, indique le VIIe rapport de l’Observatoire des entreprises d’insertion, publié par la Fédération des entreprises d’insertion(1). Cette apparente bonne santé cache néanmoins des disparités fortes entre secteurs d’activité : le BTP et le secteur services-transports ont été particulièrement dynamiques, tandis que celui des « déchets » a subi une légère baisse, tout comme celui de l’« environnement ». Et tandis que les ETTI ont doublé leur chiffre d’affaires entre 2012 et 2013, la croissance de celui des EI a tendance à se tasser. Cette croissance globale a peu profité à l’emploi, notamment en raison « du contingentement du nombre de postes financés par l’Etat, appliqué ces dernières années ». De ce fait, la part du financement de l’aide au poste dans les produits d’exploitation ne représente plus que 11 % en 2013. Les résultats en termes de sorties du dispositif sont, quant à eux, très encourageants avec 62 % de sorties vers l’emploi et la formation en 2013 (+ 3 % en trois ans). Parmi ces dernières, 24 % concernent un emploi durable, 21 % un emploi de transition, 17 % des « sorties positives » (formation, emploi en structure d’insertion ou acquisition d’un droit type retraite).

L’observatoire dresse également le profil des salariés des EI-ETTI – 38 452 personnes en 2013, dont 31 807 en parcours d’insertion. Ces derniers sont en majorité des hommes (76 %), peu ou pas diplômés (78 % ont un niveau de formation inférieur ou égal au CAP-BEP), demandeurs d’emploi de longue durée (50 %) et/ou allocataires de minima sociaux (43 %). Les jeunes de moins de 26 ans représentent 28 % des salariés en parcours d’insertion et les seniors 10 % en moyenne sur les trois dernières années.

L’observatoire revèle que, en moyenne, pour chaque entreprise, 835 heures de formation sont dispensées par un organisme extérieur pour les seuls salariés en parcours d’insertion, qui bénéficient ainsi chacun de 30 heures de formation extérieure au cours d’une année. Mais les résultats montrent des inégalités : le salarié en insertion peut bénéficier de 0 à 208 heures en fonction de son EI-ETTI d’appartenance. C’est le secteur des services qui est le mieux doté.

Notes

(1) La fédération compte 545 adhérents, soit près de 50 % des EI et des ETTI conventionnées en France – Rapport disponible sur www.lesentreprisesdinsertion.org, rubrique « Ressources ».

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