« L’ARS doit être versée jusqu’au baccalauréat », exige la Confédération syndicale des familles (CSF), qui dénonce – alors que l’allocation devait être versée aux familles entre le 18 et le 20 août – la « double peine » appliquée aux lycéens de plus de 18 ans, qui ne donnent pas droit à l’ARS, ce qui conduit à « stigmatiser les élèves les plus en difficulté ». La CSF dénonce également le montant de l’ARS, « inchangé par rapport à l’année précédente alors que le coût de la vie a augmenté de 0,2 % » et réitère sa demande de voir les fournitures scolaires considérées comme des « produits de première nécessité » et donc soumises à une TVA à 5,5 %. Elle revendique une modulation de l’allocation tenant compte du montant global de l’année scolaire, selon les niveaux (primaire, collège, lycée) et le maintien du versement aux parents d’enfants placés à l’aide sociale à l’enfance, alors que l’une des mesures du projet de réforme de la protection de l’enfance consiste à bloquer cet argent sur un compte que l’enfant placé pourra débloquer à sa majorité.
Côté terrain
En bref – Allocation de rentrée scolaire
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