Un protocole d’accord pour la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification a été signé, le 29 juillet, entre l’Etat et l’Association des régions de France (ARF), dans le cadre du plan national de lutte contre le décrochage scolaire, lancé par la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur en novembre dernier(1). Ce texte introduit principalement une convention-type à décliner par les autorités au niveau régional, pour la coordination des actions engagées.
Le protocole d’accord comme la convention s’intègrent « comme une partie de l’accord-cadre Etat-région du 28 novembre 2014 portant sur la généralisation du service public régional d’orientation (SPRO) et de la prise en charge des jeunes sortant de formation initiale sans qualification », précise le ministère, en rappelant les objectifs fixés par le gouvernement : « prévenir plus efficacement le décrochage afin de diviser par deux le nombre de jeunes sortant sans qualification du système éducatif d’ici à 2017 et faciliter le retour vers l’école ou l’accès à l’emploi des jeunes ayant déjà décroché ».
Le document, paraphé par pas moins de six ministres (Education nationale, Travail, Emploi et Formation professionnelle, Agriculture, Economie, Fonction publique, Ville, Jeunesse et Sports) et par le président de la commission « éducation » de l’ARF, François Bonneau, souligne encore que « la conduite de cette politique partenariale et collective se structure autour des plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs [PSAD], qui constituent l’outil de coordination de l’ensemble des acteurs locaux intervenant sur les phases de repérage, d’accompagnement et de suivi des jeunes ayant quitté le système de formation sans diplôme ni qualification ». Avant de préciser que, « sur la base d’un état des lieux de la carte régionale des plates-formes et du nombre de jeunes sortants chaque année sans qualification du système de formation, les autorités compétentes au plan régional s’accorderont sur » :
→ la définition de la future carte des plates-formes pour leur territoire ;
→ la désignation des responsables des plates-formes ;
→ un objectif quantitatif et qualitatif en termes de prise en charge et de solutions apportées aux jeunes ;
→ les ressources dédiées au fonctionnement des PSAD, en cohérence avec les fonds européens qui pourraient être mobilisés ;
→ un dispositif de suivi et d’évaluation commun ;
→ des modalités de pilotage et d’articulation avec les acteurs concernés.
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