La pratique d’une activité sportive encadrée est un instrument courant dans le secteur social, depuis la naissance de l’éducation populaire. « Elle va bien au-delà d’une démarche occupationnelle », pointe Informations sociales, la revue de la CNAF. Dans le champ de la prise en charge des plus précaires, le sport peut faciliter l’accompagnement, comme l’a montré la Fondation Abbé-Pierre en co-organisant, en 2011, la Coupe du monde de football des sans-abri. Si l’enseignement du sport mobilise des techniques d’entraînement et les principes d’hygiène de vie, il renforce également l’autonomie de l’individu, sa confiance en lui-même comme dans les autres et son goût pour le collectif. « Ce faisant, il contribue à la socialisation des personnes », explique la revue, qui revient sur la pratique sportive en France, les enjeux de l’éducation physique et sportive en tant que discipline scolaire, et consacre un chapitre à la « lutte contre les stéréotypes » en zoomant sur les héros des jeux paralympiques ou le football féminin.
« Sport(s) et social » – N° 187 – Janvier-février 2015 – CNAF : 32, avenue de la Sibelle – 75685 Paris cedex 14 – Tél.01 45 65 54 22 6,50 €.