(protection judiciaire de la jeunesse) de la Seine-Saint-Denis, en grève le 6 juillet à l’appel du SNPES-PJJ-FSU et de la CGT-PJJ (27 % de grévistes, selon les organisateurs), alertent la garde des Sceaux sur la dégradation de leurs conditions de travail et de la prise en charge des jeunes concernés. Dans une lettre ouverte, ils réclament « un plan d’urgence » pour le département, avec notamment plus de professionnels titulaires pour répondre aux besoins et des moyens supplémentaires alloués aux équipes. « Au-delà de la spécificité des situations, liée à l’extrême précarité sociale du territoire où nous exerçons, les conditions de travail se sont considérablement dégradées », insistent les personnels mobilisés, qui affirment ne plus être « en mesure d’assurer [leurs] missions ». Ils indiquent notamment que le département est passé, en 15 ans, de cinq hébergements collectifs à un seul. Or « le placement en centre éducatif fermé ne peut être envisagé que comme une alternative à l’incarcération et non comme un placement éducatif pour un adolescent », réaffirment les deux organisations syndicales.
Côté terrain
En bref – Les personnels de la PJJ
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