Depuis le 1er janvier, dix nouveaux groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ) ont fait leur entrée dans le réseau, qui en comprend désormais 147, signale la Fédération française des GEIQ à l’occasion du bilan de sa campagne annuelle de labellisation. Au total, plus de 5 400 entreprises (+ 4 %) adhèrent à ce dispositif. La fédération se félicite de résultats satisfaisants, « avec notamment 68 % de sorties vers l’emploi à l’issue des parcours, dont 39 % sur des contrats de plus de six mois ». En 2014, plus de 5 600 salariés ont ainsi été embauchés pour des parcours d’insertion allant de six à 24 mois. Le dispositif, qui repose sur un « double tutorat professionnel » – par l’entreprise dans laquelle le salarié est mis à disposition et par le GEIQ – ainsi que sur un accompagnement socioprofessionnel, a par ailleurs permis d’atteindre un taux de qualification de 81 %. Ces chiffres attestent que les GEIQ sont des outils répondant « efficacement aux besoins des entreprises et des personnes éloignées du marché du travail », relève la fédération. La reconnaissance de leur utilité, notamment par la loi du 5 mars 2014, devrait être complétée par un décret à paraître (il a été validé le 9 juin par le Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles). Le nouveau texte doit définir les modalités de la procédure de reconnaissance de la qualité des GEIQ, laquelle, remplaçant la labellisation, sera attribuée par la fédération « sur le fondement d’un cahier des charges approuvé par le ministre chargé de l’emploi et sur avis conforme d’une commission mixte nationale, composée d’une personne qualifiée, de représentants de la Fédération et de représentants du ministre chargé de l’emploi ». Nouveauté : les GEIQ pourront être reconnus sans adhérer à la fédération. Le texte prévoit également un élargissement des publics concernés.
Côté terrain
Les GEIQ développent leur réseau
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