L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) a, le 4 juin, approuvé de nouveaux statuts qui tiennent compte de son évolution, notamment de ses nouveaux adhérents.
Au lieu de cinq groupes auparavant, l’organisation patronale présidée par Alain Cordesse comprend désormais six collèges (l’un d’entre eux a été divisé en deux). Le premier rassemble les représentants des employeurs associatifs intervenant dans les champs des services sanitaires, sociaux et médico-sociaux à domicile et des services à la personne, le deuxième ceux qui interviennent dans le champ des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux à but non lucratif. Ce dernier avait été constitué il y a deux ans, lors de la transformation de l’ex-Usgeres en UDES pour l’étendre à l’ensemble du champ multiprofessionnel. Il regroupe aujourd’hui le Syneas (Syndicat des employeurs associatifs de l’action sociale et médico-sociale), partie prenante de cette mutation, ainsi que la Croix-Rouge française, la Fegapei (Fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes handicapées et fragiles) et Unicancer. Le champ de l’animation, de l’enseignement, du sport, de la culture et du tourisme social et familial prend place dans le troisième collège. Le quatrième réunit les représentants des employeurs des champs de l’insertion, de la formation, des actions de prévention et d’accompagnement à caractère social, du logement social et de la petite enfance. Le cinquième est dédié aux coopératives et le sixième aux mutuelles.
Autre modification importante : alors que les groupes disposaient du même nombre de voix lors des votes en assemblée générale, les premier et deuxième collèges détiennent aujourd’hui 20 voix chacun, contre 10 pour les autres. Ce qui tient compte, explique-t-on à l’UDES, du poids économique de leurs membres. Les nouveaux statuts créent par ailleurs un poste de premier vice-président, qui n’a pas encore de titulaire.