Son financement est, depuis plusieurs années, « revu radicalement à la baisse et, dans certains départements, tout simplement supprimé », témoigne le Carrefour national de l’action éducative en milieu ouvert (Cnaemo), après les déclarations du chef de l’Etat, le 6 mai dernier, sur les inégalités à résorber dans la mise en œuvre du « contrat jeune majeur », qui ne doit pas, selon ses propos, « s’arrêter à la date anniversaire » des 21 ans. La proposition de loi relative à la protection de l’enfant, telle qu’elle a éte adoptée le 12 mai par les députés, prévoit un accompagnement des jeunes majeurs au-delà du terme de la mesure, « pour leur permettre de terminer l’année scolaire ou universitaire engagée ». Partageant la volonté de renforcer le dispositif, le Cnaemo interpelle sur les moyens d’y parvenir. Au-delà d’un financement à la hauteur des besoins, il propose de créer, « pour le jeune pris en charge pendant sa minorité, un droit de suite garantissant une aide éducative avant 21 ans sur l’ensemble du territoire national, mais aussi la possibilité d’accéder à un dispositif de soutien lorsque le jeune âgé de plus de 21 ans poursuit des études ou une formation ».
Côté terrain
En bref – Améliorer la prise en charge des jeunes majeurs ?
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