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Plus de 80 % des salariés sont très satisfaits de leur expérience de l’IAE, selon la DARES

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« Recevoir un salaire » (36 %), « reprendre contact avec le monde du travail » (17 %), « ne pas rester sans rien faire » (14 %), telles sont les principales motivations des salariés qui intègrent des structures d’insertion par l’activité économique (IAE). Dans une enquête menée en 2012 par la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) auprès des personnes entrées entre septembre et décembre 2010 dans des ateliers et chantiers d’insertion (ACI), des entreprises d’insertion (EI), des associations intermédiaires (AI) et des entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI)(1), les salariés évoquent leurs conditions d’entrée dans la structure, les métiers qu’ils y ont exercés ainsi que leur opinion sur cette expérience(2). C’est par le bouche-à-oreille, la prospection ou par un ancien employeur que la majorité (54 %) des salariés en insertion a rencontré son employeur. Seules les personnes recrutées en EI et en ACI y ont été orientées plus souvent par les canaux institutionnels comme Pôle emploi ou les missions locales. Motif et canal d’entrée sont liés : les personnes passées par la mission locale ou un organisme de formation attendent le plus souvent d’acquérir une expérience professionnelle dans l’entreprise, celles qui sont arrivées par le bouche-à-oreille l’ont surtout fait pour percevoir un salaire et celles qui ont été orientées par une collectivité territoriale avaient davantage comme objectif de reprendre contact avec le monde du travail.

Les métiers les plus exercés sont ceux d’ouvrier du bâtiment et des travaux publics (16 %), de jardinier (13 %), d’agent d’entretien des locaux (12 %), d’employé de maison et personnel de ménage (9 %) ou encore d’ouvrier de manutention (9 %). Quel que soit le type de poste occupé, la grande majorité des salariés en insertion déclarent que ce travail leur convient – les personnes occupant des métiers liés à l’environnement étant plus satisfaites que celles qui exercent des métiers d’ouvriers industriels. Lorsqu’elles sont insatisfaites, c’est essentiellement parce qu’elles jugent leur métier inintéressant ou non gratifiant (40 %), parfois parce qu’il est « trop fatigant » (22 %) ou que les conditions de travail sont mauvaises (21 %).

Tous types de structures confondus, 83 % des salariés en insertion considèrent que leur passage par la structure a été très satisfaisant. Les salariés formés et accompagnés pendant leur parcours sont les plus satisfaits, que l’accompagnement ait consisté en des conseils sur la manière de faire le travail, en une aide pour définir un projet professionnel ou pour régler des problèmes personnels.

Environ 80 % des salariés estiment que leur passage en structure d’IAE leur a permis de retrouver confiance en eux et de se sentir utiles. Seuls 5 % des salariés affirment que cela ne leur a rien apporté – il s’agit des personnes les plus âgées ou de celles qui n’ont pas bénéficié d’un accompagnement pendant leur parcours. Ceux qui mentionnaient des freins au retour à l’emploi déclarent que ce travail a permis d’améliorer leur état de santé, leurs conditions de logement ou de régler leurs problèmes administratifs, et donc de lever ces obstacles.

Notes

(1) « Les salariés des structures de l’insertion par l’activité économique » – DARES Analyses n° 40 – Juin 2015 – Disponible sur http://goo.gl/XP6nyp.

(2) Les ASH consacrent leur « Numéro juridique » du mois de juin 2015 à l’insertion par l’activité économique – Voir ce numéro, p. 9.

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