fait l’objet d’un « avis technique » de l’Association nationale des assistants de service social (ANAS), qui rappelle ses arguments contre le projet du groupe de travail « métiers et complémentarité » des « états généraux du travail social ». Parmi ses propositions, elle plaide pour la reconnaissance du caractère généraliste de la formation d’assistant de service social, la consolidation des formations et diplômes existants, avec un socle commun de 30 %, à définir après concertation, afin de renforcer une culture commune. « Il y a nécessité de maintenir les approches interdisciplinaires associant la psychologie, la sociologie, l’analyse institutionnelle et de territoire », estime l’ANAS. Autres revendications : « une valorisation du travail social par une meilleure communication sur ses réussites » et son rôle, la mise en place d’actions contre l’épuisement professionnel et la reconnaissance au niveau II et au grade licence des diplômes de niveau III. Si la secrétaire d’Etat chargée de la lutte contre l’exclusion a pris ses distances avec le rapport du groupe de travail, les scénarios « pourraient ressortir ensuite », se méfie l’ANAS. Les conclusions de la députée Brigitte Bourguignon, chargée d’auditionner les professionnels sur les « états généraux », sont en principe attendues pour le mois de juin.
Côté terrain
En bref – La réforme de l’architecture des diplômes
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