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La CNAV va améliorer la détection des risques de fragilité des retraités

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Dans le droit-fil de ses actions en faveur de l’autonomie des retraités les plus fragilisés socialement, la caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a annoncé, dans un communiqué du 8 juin, qu’elle s’était associée à La Poste pour expérimenter un dispositif de veille et d’accompagnement auprès de 60 000 retraités dans les départements de la Côte-d’Or, de l’Indre, de la Haute-Marne et de la Savoie. Une initiative qui, rappelle-t-elle, s’inscrit aussi dans l’esprit et les objectifs que poursuit le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement(1). « Les premières visites ont commencé en mai dernier et la fin de l’expérimentation est prévue pour le premier trimestre 2016 », a indiqué la CNAV aux ASH.

En pratique, explique la caisse, ce dispositif s’articule autour de deux volets. Le premier repose sur une veille réalisée par les facteurs pendant leur tournée chez les retraités identifiés par la caisse d’assurance retraite et de santé au travail (Carsat) comme présentant un risque de fragilité économique ou sociale, ou de perte d’autonomie. Ce signalement sera réalisé « sur la base d’une liste de critères comme l’utilisation régulière d’une canne, une gêne pour effectuer les activités quotidiennes ou encore le fait de recevoir moins d’une visite par semaine de l’entourage ». Un échange avec le facteur sera alors proposé chaque trimestre aux intéressés, afin de « suivre l’évolution de leur situation et de détecter au plus tôt l’émergence d’un risque sérieux de dégradation de leur autonomie ». Le second volet sera déclenché à la suite du signalement d’une personne âgée présentant un risque avéré de fragilité. Il consistera en une « pré-évaluation sur la base de quelques questions posées par le facteur ». Celles-ci pourront, par exemple, porter sur un événement récent et déstabilisant comme une hospitalisation ou un veuvage, la perte d’autonomie du conjoint ou encore la rupture de tout lien social. A l’issue de cette démarche et après analyse par la Carsat, « des actions adaptées à la situation [des personnes âgées] pourront leur être proposées : participation à des ateliers collectifs de prévention sur l’adaptation du logement, la nutrition ou encore les risques de chute, attribution d’aides individuelles personnalisées, etc. ».

Notes

(1) Voir ASH n° 2866 du 27-06-14, p. 53.

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