La secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes a demandé à Fatiha Benatsou, coordinatrice de la mission permanente d’évaluation de la politique de prévention de la délinquance auprès du Premier ministre, d’évaluer la politique de lutte contre les violences faites aux femmes. Elle devra se pencher sur les dispositifs d’hébergement – dans lesquels le quota de places prévu pour ces femmes n’est pas à la hauteur des besoins (voir ASH n° 2907 du 24-04-15, page 9) –, le déploiement du « téléphone grand danger » et l’ordonnance de protection, la mise en place des stages de responsabilisation des auteurs de violences ou encore l’articulation et la mise en réseau des collectivités territoriales, des services de l’Etat, des professionnels de santé, de la Justice, des forces de l’ordre et du secteur associatif.
Autant de dispositifs prévus par le quatrième plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes 2014-2016 et la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes (voir respectivement ASH n° 2835 du 29-11-13, page 5 et n° 2890 du 2-01-15, page 31). Les objectifs de Pascale Boistard : « optimiser l’emploi de ces outils et parfaire nos connaissances générales sur le sujet ».